« Dieu est amour » (1 Jean 4, 16)
« Il y a un Etre qui est l’Amour.» [lettre 191 à un prêtre]
« Lui veut être l’Ami que tu peux trouver toujours. Il se tient à la porte de ton cœur… Il attend… Ouvre-Lui ! » [lettre 174 à une amie][
« L’oraison, c’est l’union de celle qui n’est pas avec Celui qui est. » [note intime 12]
« Il me semble que rien ne dit plus l’amour qui est au cœur de Dieu que l’Eucharistie : c’est l’union, la consommation, c’est Lui en nous, nous en Lui, et n’est-ce pas le Ciel sur la terre ? » [lettre 165 à un prêtre]
« Plus on donne à Dieu, plus Il se donne aussi, je le comprends mieux chaque jour. » [lettre 236 à sa mère]
« Vous ne serez jamais banale si vous êtes éveillée en l’amour ! » [”Laisse-toi aimer„, lettre à sa prieure]
Mais pourquoi Dieu insisterait-Il tant pour nouer des relations d’intimité et de confiance avec les hommes ? Parce que Dieu les aime. Dieu nous aime. Ces mots ne sont pas qu’une devise déjà maintes fois entendue, ils prennent sens dans la vie de tout chrétien, et dans celle d’Elisabeth de la Trinité en particulier, elle qui a chanté son bonheur de se savoir aimée de Dieu.
Elle rappelle que Dieu a tout donné aux hommes pour qu’ils puissent connaître son amour et y croire. Il a multiplié les alliances avec son peuple ; puis son Fils Jésus s’est fait homme parmi les hommes, afin d’être, pour eux, un Ami, un Frère, un Guide vers le Père. A sa mort, Il leur a laissé la prière (l’oraison pour Elisabeth) et l’Eucharistie en « testament », comme des moyens pour pouvoir toujours le rejoindre, et par Lui, rejoindre son Père.
Tout cela ne s’expérimente pas nécessairement par les sentiments, et Elisabeth aussi a connu des périodes d’aridité dans la prière. Mais elle osait garder confiance, offrant toute sa vie au Seigneur et reconnaissant que Dieu ne peut se donner qu’à un cœur déjà prêt à l’accueillir…